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Photo du rédacteurMarie Josée Marcoux

Lorsque la peur est au rendez-vous

Dernière mise à jour : 28 juil. 2019



Dans mon travail d’accompagnement en horsemanship, je rencontre habituellement deux types de personnes : - les personnes ayant débuté l’équitation dans leur jeunesse et celles qui ont commencé sur le tard. Mon approche incluant le mieux-être facilité par le cheval (MFC), il arrive souvent que la peur soit un motif de consultation pour mes clients. Pour ces personnes côtoyant les chevaux depuis plusieurs année, et qui ont subi une chute ou un accident de cheval, la crainte et le manque de confiance peuvent s’installer insidieusement, mais sûrement. Pour les débutants d’âge mature, la peur est souvent bien présente, et cela pour plusieurs raisons. Malheureusement, les moniteurs des cours d’équitation ne prennent pas toujours la peine de regarder avec nous de plus près ces peurs et le manque de confiance qui en découle. C’est souvent à ce niveau que j’interviens, en tant que professionnel équin en MFC.

Dans mon jeune temps…


Quand j’étais jeune, à chaque chute, non seulement on devait évidemment remonter tout de suite après, mais la coutume de l’époque voulait qu’on apporte une bouteille de vin à l’instructeur à la session suivante… Il va s’en dire que mes ressentis se devaient de restés bien refoulés à l’intérieur de ma petite personne, histoire de continuer la session sans ralentir tout le monde… De toutes façons, l’équitation c’était comme l’armée ou presque à l’époque!! Comme j’étais assistante aux re-débourrage des chevaux « manqués » (chevaux à problème achetés une bouchée de pain à l’encan), ceux-ci n’étaient pas toujours (en fait, pas souvent) coopératifs… Et tout se passait en selle à l’époque, à part longer! Donc, on embarquait sur des chevaux plus souvent rétifs qu’autres choses… Et là, BOUM! Les chutes se produisaient lorsque les chevaux avaient autre chose en tête que de passer l’obstacle devant eux ou de faire un changement de pied…! Mais j’étais jeune, assez souple et pas peureuse… Bref, la vie a suivi son cours…

Prise de conscience, ou le corps qui m’arrête?




Jusqu’au jour où, en 2012, un bête accident de ski de fond sur une pente glacée non balisée me fait me réaliser que je ne peux plus être la fille « sans conscience de la peur » que j’étais plus jeune. Mon genou gauche ayant le ligament croisé complètement « pété », et le ligament interne déchiré, j’en ai été quitte pour passer 1 an et demi sans monter à cheval… Et quand l’équitation, c’est ton antidépresseur et toute ta vie, c’est incroyablement long et pénible. Presque deux ans, si je compte la réhabilitation après l’opération.


La première fois que j’ai remonté à cheval, je me sentais comme une « vieille » débutante, consciente du danger! Toute seule dans le paddock, un matin glacial de février, j’ai embarqué sur ma jument Olivia, avec un MONTOIR!… J’avais mis ma bombe (chose que je ne fais que pour débourrer normalement même si je devrais la porter plus souvent)… Et là, assise sur les 16,1 mains de ma jument, j’ai humblement compris les gens qui avaient peur! Heureusement, ayant les outils pour, j’ai confronté ce sentiment, et je l’ai transmuté assez rapidement MAIS je comprenais maintenant qu’on ne peut forcer quelqu’un qui a peur. À la place, je prenais conscience qu’il fallait prendre le temps de décortiquer chaque geste, et prendre le temps de connecter avec l’animal de 500 kg bien comme il faut avant de penser à le monter… Et prendre le temps d’entendre et d’accueillir cette petite voix intérieure.


Enfin en mieux-être


Heureuse synchronicité, j’ai débuté quelques mois plus tard ma formation comme professionnel équin aux Écuries Namasté en mieux-être facilité par le cheval. Comme lorsqu’on est parfaitement centrée sur sa mission de vie, tout s’est enchaîné rapidement jusqu’à aujourd’hui…


Je vous offre donc des services en horsemanship où vous pourrez être entendus et accueillis dans vos peurs, sans jugement. Je vous donnerai des trucs et des conseils, mais vous laisserez aussi cheminer à votre rythme pour regagner votre confiance en vous. Et pour la bouteille de vin, hé bien vous pourrez laisser-faire, car tout sera mis en œuvre pour un environnement sécuritaire pour votre mieux-être et celui du cheval! On prendra plutôt un café ensemble si ça vous dit!

Au plaisir de trouver des solutions avec vous!


Marie


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